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 Source : Tout Toulouse (20/04/2002)    Source : Tout Toulouse (20/04/2002)
[Articles du 20/04/2002] - [ Periode : 04-2002 (47 articles)] - [ Source : Tout Toulouse (78 articles)]

Article paru le 20/04/2002 - Cet article est la propriété du journal ou société : Tout Toulouse

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L'avenir du pôle chimique renvoyé aux calendes électorales


Si AZF est désormais fermée, la SNPE et ses deux filiales, Tolochimie et Isochem, ainsi que l'entreprise finlandaise Raisio, sont, elles, prêtes à reprendre leurs activités. Les quatre autres entreprises du pôle chimique (650 salariés), qui font l'objet d'un arrêté de suspension provisoire depuis l'explosion du 21 septembre, ont chacune déposé un dossier de reprise auprès des autorités. Ces dossiers, très techniques, présentent les mêmes caractéristiques : renforcement des mesures de sécurité et exclusion de tout recours au gaz phosgène. L'utilisation d'autres gaz, chlore et ammoniac en particulier, implique néanmoins que ces usines restent classées Seveso (excepté Raisio). Pour la SNPE, il s'agit d'une reprise d'activité partielle, principalement tournée vers la production de carburant pour la fusée Ariane et les missiles de défense. Estimant que les garanties de sécurité étaient réunies et que les risques restaient confinés au périmètre des sites industriels, sans débordement sur les zones habitées, l'administration était prête à donner son feu vert au redémarrage de Raisio et d'Isochem, tout en réservant encore sa réponse sur l'hypothèse de reprise de la SNPE et de Tolochimie.

Cependant, le premier ministre a décidé de surseoir à toute autorisation, même partielle, déclenchant la colère des syndicats et du patronat qui l'accusent de calculs électoraux à la veille des scrutins présidentiel et législatifs (tout Toulouse du 10 avril). " Afin que la concertation se poursuive et qu'elle puisse porter sur l'ensemble des projets présentés par les entreprises du site ", Lionel Jospin a en revanche décidé de mettre en place un Comité local d'information, présidé par Charles Fiterman. Cette nouvelle instance a pour objectif de " construire de façon concertée un projet industriel s'appuyant sur des activités sans danger pour la population " tout en évitant " de bannir la chimie de Toulouse ". Tout le problème de la reprise ou non des activités chimiques à risques dans l'agglomération tient dans cette double perspective. Depuis six mois, dans une ville traumatisée par une catastrophe sans précédent, les débats achoppent sur cette difficile (impossible ?) synthèse.

Le Comité local d'information réussira-t-il là où tout le monde a jusqu'à présent échoué ? Ses conclusions ne seront pas remises avant la fin du mois de juin. Quellle qu'elle soit, la décision appartiendra donc au nouveau pouvoir politique, issu des élections. Autrement dit, au nouveau premier ministre qui héritera en première main de la patate chaude toulousaine.


 Source : Tout Toulouse (20/04/2002)    Source : Tout Toulouse (20/04/2002)

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